Tel un couteau
aussi dur que de la glace
me déchire le coeur,
Tel un couteau
ces mots me font mal
et détruisent mon âme,
Tel un couteau
ils cassent mes rêves
et brisent mes espérences,
Tel un couteau
ils cisaillent mes désirs
et me font douter de ma vie,
Tel un couteau
le voile noir retombe
sur mes yeux éffrayés,
Tel un couteau
laissant un troue béan
au creu de mon être,
Tel un couteau
ils ruinent ma carapace
et forment une plaie,
Tel un couteau
ils me laissent sans vie
sans désire ni envie,
Tel un couteau
mon coeur saigne
d'un mal incurable,
Tel un couteau
la douleur me brise
la plaie reste ouverte,
Tel un couteau
mon âme est éffrayé
par cette lame tranchante,
Tel un couteau
il ne me reste plu que mes yeux
pour pleurer une vie que je n'ai pas eut,
Tel un couteau
aussi brillant que l'argent
entouré d'une mare de sang,
Tel un couteau
mes larmes se reflèttent
sur la lame éguissé,
Tel un couteau
ces mots me déchire le coeur
tel est le pouvoir des mots
Tel un couteau.....
Une blessure extérieur fait mal, mais beaucoup moins que la blessure intérieure.
La blessure du corps finit toujours par guérir, mais celle de l'âme ne guérit jamais.
Bien sur, avec le temps elle devient moins douloureuse et devient une cicatrice, mais toujours prête à s'ouvrir.
Et à chaque fois c'est comme recevoir un coup de couteau dans le coeur et même si cette blessure te vide de ton sang ou de tes larmes, tu restes à jamais marqués.